Skip to content

Chirurgies

Centre du dos de Dijon - Les pathologies
- 1 -

Arthrodèse cervicale antérieure

Revenir à la liste

L’arthrodèse cervicale consiste à fusionner deux ou plusieurs vertèbres cervicales.

Lors de cette intervention, le chirurgien met en place une cale en remplacement du disque intervertébral. Elle est préalablement remplie de substitut osseux. Enfin, certaines situations (quand il n’y a pas d’arthrose) une prothèse discale peut être proposée avant l’intervention.

L’objectif de cette chirurgie est d’enlever la hernie discale et libérer ainsi la compression du nerf et/ou de la moelle épinière.


Quel traitement chirurgical pouvons-nous vous proposer ?

Une incision horizontale est réalisée au niveau du cou.

– Ablation du disque pathologique et de la hernie
– Décompression chirurgicale du canal rachidien et des foramens
– Arthrodèse ou prothèse discale selon le stade lésionnel

Cette démarche permet de soulager ou de limiter l’évolution des symptômes neurologiques ressentis. Les phénomènes douloureux du bras disparaissent rapidement, les douleurs cervicales sont également régressives un peu plus lentement.


après l’opération

– Vous êtes en général autorisé à vous lever le soir même ou le lendemain de votre intervention.
– La sortie est le lendemain de la chirurgie
– La durée minimum d’arrêt de travail 3 à 6 semaines
– Le délai avant reprise de la conduite automobile est 3 semaines


Les risques potentiels liés à cette chirurgie

Comme toute chirurgie, cette opération comporte certains risques. L’intervention peut occasionner les complications suivantes :

Des complications liées à l’anesthésie générale, expliquées par l’anesthésiste

Le risque hémorragique très rare. Il peut comprimer les voies respiratoires ou même la moelle épinière et exceptionnellement nécessiter un drainage chirurgical.

Un défaut de cicatrisation et l’infection du site opératoire, dite infection nosocomiale. Très rare au niveau cervical, un diabète mal équilibré, des antécédents chirurgicaux rachidiens, le surpoids et le tabagisme augmentent ce risque.
L’infection peut nécessiter une intervention de nettoyage pour mettre le germe en évidence.

Le risque neurologique est très rare : les lésions des nerfs ou de la moelle épinière sont exceptionnelles, il peut en résulter des troubles sensitifs (insensibilité, paresthésies) ; troubles moteurs avec paralysie.
Un nerf particulier peut éventuellement être lésé soit par étirement ou plaie accidentelle, le nerf récurrent, il commande la fonction vocale. Ce nerf est plus souvent lésé par étirement excessif et dans ce cas, les difficultés phoniques (dysphonie : voix cassée) sont transitoires.

La plaie de l’œsophage, bien que très exceptionnelle, peut survenir car il se trouve juste devant la colonne cervicale. Ce risque est majoré en cas de reprise chirurgicale, en cas d’adhérence.

La non-soudure de deux vertèbres : la consolidation osseuse après greffe intervertébrale peut être compromise en cas de diabète et de tabagisme, et conduire à une absence de soudure (pseudarthrose) qui peut nécessiter une nouvelle intervention.

- 2 -

Arthrodèse lombaire par voie antérieure

Revenir à la liste

L’arthrodèse antérieure consiste à fixer les deux vertèbres séparées par le disque pathologique en abordant la colonne par devant.

Après avoir enlevé le disque malade, elle nécessite la mise en place d’une cage ou d’une cale entre les deux vertèbres (le plus souvent entre la cinquième vertèbre lombaire et le sacrum). Cette cage est préalablement remplie d’os prélevé sur la crête iliaque ou de substitut osseux de synthèse.

Le but des implants est aussi de corriger un déséquilibre de la colonne en restituant une courbure harmonieuse.


Quel traitement chirurgical pouvons-nous vous proposer ?

Une incision horizontale ou oblique est faite sur la partie basse de l’abdomen au milieu.
Exposition du disque sur sa face antérieure
Remplacement du disque par une cale préalablement remplie d’os prélevé sur la crête iliaque ou de substitut

Cet acte peut être complété ou non par la mise en place de vis, d’agrafes ou de plaques Les suites de l’intervention sont peu douloureuses du fait de l’épargne musculaire.


après l’opération

– Vous êtes en général autorisé(e) à vous lever le soir même ou le lendemain de votre intervention. 24 à 48h sont parfois nécessaires pour retrouver un transit intestinal
– La durée d’hospitalisation est en moyenne de 2 à 4 jours pour des gestes courts
– La durée minimum d’arrêt de travail 4 à 8 semaines
– Le délai avant reprise de la conduite automobile est 3 à 6 semaines


Les risques potentiels liés à cette chirurgie

Comme toute chirurgie, cette opération comporte certains risques. L’intervention peut occasionner les complications suivantes :

Les complications habituelles liées à l’anesthésie générale, qui vous seront expliquées par l’anesthésiste.

Un défaut de cicatrisation et une infection nécessitant certaines fois de réopérer et/ou de débuter un traitement antibiotique. Un diabète mal équilibré, des antécédents chirurgicaux rachidiens, le surpoids et le tabagisme augmentent ce risque.

Un risque hémorragique lié à une plaie de veine ou d’artère

Un risque d’éjaculation rétrograde chez l’homme par atteinte du plexus hypogastrique. Ce risque peut amener certains patients souhaitant procréer à se rendre auparavant dans un centre de prélèvement et de conservation du sperme. Chez la femme, une sécheresse vaginale peut survenir.
Des lombalgies persistantes. Une consolidation osseuse ne se réalisant pas (pseudarthrose) et nécessitant certaines fois de ré-intervenir pour réaliser un avivement osseux afin de s’assurer de meilleures suites. Ce risque est beaucoup plus élevé chez les fumeurs, même occasionnels.

Un risque neurologique faible avec atteinte sensitive ou motrice.

Le bris ou déplacement de matériel nécessitant certaines fois de réopérer.

- 3 -

Arthrodèse lombaire par voie postérieure

Revenir à la liste

L’intervention chirurgicale consiste à redonner au canal lombaire un calibre suffisant et de supprimer toute compression au niveau des racines nerveuses et à fusionner deux ou plusieurs vertèbres entre elles.

L’arthrodèse est nécessaire en cas d’instabilité entre deux vertèbres pour éviter des mouvements anormaux pouvant être responsable d’une compression ou d’une décompression large ou d’un spondylolisthésis. L’arthrodèse peut être située entre les corps vertébraux et/ou à la partie arrière des vertèbres.


Quel traitement chirurgical pouvons-nous vous proposer ?

Une incision verticale médiane est réalisée dans le dos. La longueur de l’incision dépend de l’emplacement et du nombre de vertèbres à consolider.

– Libération des éléments nerveux par décompression,
Stabilisation par des vis mises en place sous contrôle radiographique
– Réalisation d’une greffe osseuse pour former un pont osseux entre ces vertèbres. La greffe osseuse est placée en arrière des vertèbres.
Restauration de la hauteur du disque affaissé par une cale placée en avant entre les vertèbres


après l’opération

– Vous êtes en général autorisé(e) à vous lever le soir même ou le lendemain de votre intervention
– La durée d’hospitalisation est en moyenne de 3 à 4 jours pour des gestes courts
– La durée minimum d’arrêt de travail 4 à 8 semaines
– Le délai avant reprise de la conduite automobile est 3 semaines


Les risques potentiels liés à cette chirurgie

Comme toute chirurgie, cette opération comporte certains risques. L’intervention peut occasionner les complications suivantes :
Des complications liées à l’anesthésie générale, expliquées en amont par l’anesthésiste

L’infection. Il s’agit le plus souvent d’une infection du site de l’opération. Elle nécessite une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques pour nettoyer la plaie. Les précautions d’asepsie et les antibiotiques ont permis de fortement diminuer le taux de survenue de ces complications. Un diabète mal équilibré, des antécédents chirurgicaux rachidiens, le surpoids, et le tabagisme augmentent ce risque.

L’hématome postopératoire, responsable de douleurs lombaires intenses ou d’une paralysie complète ou partielle des membres inférieurs ou troubles urinaires peut survenir après l’opération. Elle impose une nouvelle intervention en urgence.

La lésion d’un nerf liée à la manipulation des nerfs et à la section d’une partie d’un nerf. Cette complication se traduit par un déficit sensitif et/ou moteur dans le territoire correspondant des membres inférieurs. Ce type de risque est aggravé par l’importance de la compression nerveuse avant l’intervention et sa durée, ainsi que par des circonstances anatomiques particulières et dans les cas de reprise chirurgicale.

La brèche de la dure-mère (déchirure de l’enveloppe qui contient le liquide céphalo-rachidien et les racines nerveuses), elle peut être réparée lors du même geste chirurgical par le chirurgien. Elle peut être responsable d’une fuite du liquide céphalo-rachidien responsable de maux de têtes qui peuvent nécessiter une réintervention secondaire pour fermer cette brèche. Le risque de survenue d’une brèche est plus important en cas de ré-intervention.

Des douleurs résiduelles chroniques (douleurs neuropathiques) faisant suite à une compression longue ou importante des nerfs et pouvant persister malgré une décompression nerveuse complète.

Des lombalgies persistantes et la non-soudure de deux vertèbres : la consolidation osseuse après greffe intervertébrale peut être compromise en cas de diabète et de tabagisme, et conduire à une absence de soudure (pseudarthrose) qui peut nécessiter une nouvelle intervention.

- 4 -

Chirurgie de la hernie discale lombaire

Revenir à la liste

En cas de hernie discale lombaire résistante au traitement médical ou d’atteinte neurologique, une intervention chirurgicale consistant à décomprimer la racine nerveuse peut être envisagée.

Le principal but de l’intervention, est de supprimer la compression du nerf, libérer la racine nerveuse comprimée en enlevant la hernie discale et donc de retirer la douleur irradiant dans la jambe.


Quel traitement chirurgical pouvons-nous vous proposer ?

On réalise une incision de 3cm en regard. Ablation mini-invasive de la hernie discale Vérification ensuite l’absence de fragment libre au sein du disque.


après l’opération

– Vous êtes en général autorisé(e) à vous lever le soir même ou le lendemain de votre intervention
– La sortie est le lendemain de la chirurgie ou le jour même si vous êtes éligible
– La durée minimum d’arrêt de travail 2 à 6 semaines
– Le délai avant reprise de la conduite automobile est 3 semaines


Les risques potentiels liés à cette chirurgie

Comme toute chirurgie, cette opération comporte certains risques. L’intervention peut occasionner les complications suivantes :

L’hématome postopératoire, responsable de douleurs lombaires intenses ou d’une paralysie complète ou partielle des membres inférieurs ou troubles urinaires peut survenir après l’opération. Elle impose une nouvelle intervention en urgence.

La lésion d’un nerf liée à la manipulation des nerfs et à la section d’une partie d’un nerf. Cette complication se traduit par un déficit sensitif et/ou moteur dans le territoire correspondant des membres inférieurs. Ce type de risque est aggravé par l’importance de la compression nerveuse avant l’intervention et sa durée, ainsi que par des circonstances anatomiques particulières et dans les cas de reprise chirurgicale.

L’infection. Il s’agit le plus souvent d’une infection du site de l’opération. Elle nécessite une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques pour nettoyer la plaie. Les précautions d’asepsie et les antibiotiques ont permis de fortement diminuer le taux de survenue de ces complications.

La brèche de la dure-mère (déchirure de l’enveloppe qui contient le liquide céphalo-rachidien et les racines nerveuses), elle peut être réparée lors du même geste chirurgical par le chirurgien. Elle peut être responsable d’une fuite du liquide céphalo-rachidien responsable de maux de têtes qui peuvent nécessiter une réintervention secondaire pour fermer cette brèche. Le risque de survenue d’une brèche est plus important en cas de ré-intervention.

La récidive : Il est possible qu’un fragment restant soit responsable d’une nouvelle hernie du fait de l’usure avancée du disque. Le risque est estimé entre 2 et 5 %. Le non-respect des règles de postures ou de port de charges lourdes durant la cicatrisation du disque augmente ce risque.

Fibrose postopératoire : il s’agit de la cicatrice au contact du nerf, là où se situait la hernie discale et que l’on retrouve toujours sur un scanner ou une IRM de contrôle. Cette cicatrice peut parfois être responsable de la persistance de douleurs après l’intervention.

- 5 -

Chirurgie des tassements vertébraux

Revenir à la liste

Le but de la cimentoplastie est : diminuer les douleurs vertébrales en permettant aux différents fragments osseux de « prendre en masse » sous l’effet du ciment, et stabiliser le tassement pour éviter l’écrasement complet du corps vertébral et la déformation ainsi induite.


Quel traitement chirurgical pouvons-nous vous proposer ?

Lors de la cimentoplastie, 2 petites incisions sont réalisées dans le dos (5mm).

Au travers de ces 2 petites incisions, sont introduits des instruments (trocarts) au travers des pédicules de la vertèbre. Cette procédure est réalisée sous contrôle radiographique. Une fois les trocarts en place dans la vertèbre fracturée, du ciment est injecté dans la vertèbre pour la consolider.

Dans certains cas, des implants peuvent être positionné dans la vertèbre fracturée pour réduire la fracture. Une fois la correction terminée, du ciment est injecté pour consolider la vertèbre.


Les risques potentiels liés à cette chirurgie

Les complications sont exceptionnelles. Elles sont comme tout type d’intervention orthopédique à type d’infection, d’hématome, de trouble neurologique. Les fuites de ciment sont rares mais n’entraînent qu’exceptionnellement des troubles neurologiques.

- 6 -

Recalibrage lombaire

Revenir à la liste

Cette intervention chirurgicale consiste à redonner au canal lombaire un calibre suffisant et de supprimer toute compression au niveau des racines nerveuses.

Elle permet de supprimer les douleurs dans les membres inférieurs et éventuellement les déficits neurologiques qui les accompagnent pour améliorer le périmètre de marche.


Quel traitement chirurgical pouvons-nous vous proposer ?

L’intervention à lieu par voie postérieure, c’est à dire en faisant une courte cicatrice dans le bas du dos.

– Élargissement de l’espace pour pouvoir libérer les nerfs en retirant les ligaments et ostéophytes (becs de perroquets) qui les compriment.
– En cas de lésion plus importante, on réalise une laminectomie.
Ce geste consiste à retirer la partie postérieure de la colonne vertébrale de façon à ouvrir le canal vertébral où se trouvent les racines nerveuses.
– Ces gestes peuvent être associés s’il existe plusieurs niveaux à traiter.


Après l’opération

– Vous êtes en général autorisé(e) à vous lever le soir même ou le lendemain de votre intervention
– Le retour à domicile est possible 2 à 3 jours après l’intervention
– La durée minimum d’arrêt de travail 2 à 6 semaines
– Le délai avant reprise de la conduite automobile est 3 semaines


Les risques potentiels liés à cette chirurgie

Comme toute chirurgie, cette opération comporte certains risques. L’intervention peut occasionner les complications suivantes :

Des complications liées à l’anesthésie générale, expliquées en amont par l’anesthésiste

L’infection. Il s’agit le plus souvent d’une infection du site de l’opération. Elle nécessite une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques pour nettoyer la plaie. Les précautions d’asepsie et les antibiotiques ont permis de fortement diminuer le taux de survenue de ces complications.

L’hématome postopératoire, responsable de douleurs lombaires intenses ou d’une paralysie complète ou partielle des membres inférieurs ou troubles urinaires peut survenir après l’opération. Elle impose une nouvelle intervention en urgence.

La lésion d’un nerf liée à la manipulation des nerfs et à la section d’une partie d’un nerf. Cette complication se traduit par un déficit sensitif et/ou moteur dans le territoire correspondant des membres inférieurs. Ce type de risque est aggravé par l’importance de la compression nerveuse avant l’intervention et sa durée, ainsi que par des circonstances anatomiques particulières et dans les cas de reprise chirurgicale.

La brèche de la dure-mère (déchirure de l’enveloppe qui contient le liquide céphalo-rachidien et les racines nerveuses) peut être réparée lors du même geste chirurgical par le chirurgien. Elle peut être responsable d’une fuite du liquide céphalo-rachidien responsable de maux de têtes qui peuvent nécessiter une réintervention secondaire pour fermer cette brèche. Le risque de survenue d’une brèche est plus important en cas de ré-intervention.

Des douleurs résiduelles chroniques (douleurs neuropathiques) faisant suite à une compression longue ou importante des nerfs et pouvant persister malgré une décompression nerveuse complète. Lésions parfois irréversibles.